Climato-résistants vs Éco-grincheux : de la fable pandémique mortelle à la fable climatique délétère, sans transition aucune…

Lumière bleue d’hiver sur la Méditerranée, Bettina Flores, 2016 

Il paraît que nous avons connu fin juin une terrible canicule de plusieurs jours. Il se trouve que je vis en Catalogne où les étés chauds sont la règle, les étés pluvieux et frais l’exception… Cela a été le cas ces deux dernières années où le printemps a été littéralement pourri et dès la mi-septembre, il a fallu mettre la petite laine et renoncer aux bains de mer qui en temps normal, nous mènent jusqu’à la Toussaint. Or, les médias officiels ne parlent que de canicule dans la région à l’été 2024 voire 2023 également.

Ce qui est gênant, ce sont les divers centres de météo en ligne qui affichent des températures qui ne correspondent en rien à la réalité. Il se trouve que j’ai des capteurs de températures (intérieurs et extérieurs) à mon domicile (en ville), qui indiquent systématiquement tous les jours entre trois à cinq degrés en dessous de ceux annoncés à longueur d’antenne radio ou de communiqués de presse. Aussi, de canicule, je n’en ai point vue en ce mois de juin ou encore de juillet, même s’il est vrai que je résiste bien à la chaleur tel un dromadaire dans le désert… contrairement au froid que je ne supporte pas.

C’est quoi la canicule ?

La canicule1 est une période de forte chaleur qui s’étend sur au moins trois jours et trois nuits d’affilée et qui présente un risque pour la santé des populations. En France, chaque département a son propre seuil de température à partir duquel onparle de canicule. Par exemple, à Toulouse (ce sera différent ailleurs), il y a canicule s’il fait plus de 36° le jour et plus de 21° la nuit pendant au moins trois jours et trois nuits, à ne pas confondre avec un pic de chaleur quand les températures dépassent les normales de saison pendant 24 à 48 heures. Il n’y a pas de définition universelle de vague de chaleur : en résumé, il faut que la température moyenne nationale soit au-dessus de 25,3° pendant une journée ou alors au-dessus de 23,4° pendant trois jours consécutifs (« Définition : C’est quoi une canicule ? NOWU », Nicolas Quénard, 20 mars 2024, https://meteofrance.com)

1 : Mis en gras par moi-même.

Un autre problème apparaît qu’illustre bien la carte de météo de Paris ci-dessus. Les écarts de température varient considérablement suivant que l’on soit dans un lieu boisé ou non, en ville ou à la campagne. Or, ne sont retenues que les températures les plus élevées, celles des cités bitumées, à la végétation détruite ou raréfiée, à la pollution due au trafic de voitures, à la concentration humaine élevée, etc. sans qu’aucune moyenne locale ou nationale de températures ne soit faite. « Météo France a enregistré sur la seule ville de Paris 10° d’écart entre les minimums relevés : responsable, l’effet de chaleur urbain, le CO2 est innocent du réchauffement, pas le béton » (Blog de Patrice Gibertie, 2 juillet 2025), d’après une étude publiée le 28 août 2023 dans la revue scientifique à comité de lecture Climate, réalisée par trente-sept chercheurs de dix-huit pays. Le 21 juin 2025, il annonçait : « Une nouvelle étude innocente le CO2 ; le soleil et les nuages, pas le CO2 ». Une autre étude menée par la NASA, publiée le 8 juin 2025 dans Geophysical Research Letters a analysé les observations par satellite pour découvrir « qu’entre 1,5 % et 3 % des zones de nuages d’orage du monde se sont contractées chaque décennie au cours des 24 dernières années. (…) Cette tendance est liée à l’évolution des régimes de vent, à l’expansion des tropiques et au déplacement des systèmes de tempêtes vers les pôles Nord et Sud, qui sont autant de réponses bien documentées au changement climatique ».

La théorie du « ressenti »

Un nouveau concept est apparu il y a quelques années : le « ressenti » de température. Sur les sites dédiés à la météo est annoncé par exemple, à un endroit : relevé de température 30° (que ce soit exact ou non), ressenti 35° que les médias officiels relaient comme étant la température mesurée. À partir d’une donnée concrète, tangible, une température mesurable, est associée une donnée subjective, non mesurable, qui varie d’un individu à l’autre. Qui peut savoir ce que je ressens ? Le scientisme se juxtapose à la science en créant un concept au service de l’idéologie climatique. Évidemment, en cas de chaleur, l’inverse n’existe pas : relevé 35°, ressenti 30°…

Un petit retour dans le passé

Le XVIIIe siècle a connu une période record de canicules et à l’époque il n’y avait ni automobiles ni activité industrielle réelle. De 1704 à 1793, vingt-et-une sécheresses et chaleurs excessives avec une durée moyenne de cent jours, se sont abattues sur le pays, pas seulement dans le Sud, d’après l’historien du climat Emmanuel Garnier (CNRS-Université de Caen) dans un article « Sécheresses et canicules avant le Global Warming ‒ 1500-1950 » (in Berchtold, Le Roy Ladurie, Canicules et froids extrêmes, 2012), entraînant des décès causés par insolation ou infection de l’eau. Des nuées de sauterelles en provenance d’Afrique du Nord ravagèrent les cultures jusqu’en Normandie lors de deux étés en région parisienne en 1718 et 1719 (700 000 morts en tout). En 1731, à Paris, le niveau de la Seine était de treize centimètres plus bas qu’en 1719. Les étangs, les sources, les puits étaient taris rendant les semailles de blé impossibles et entraînant des disettes.

Là encore, comment expliquer l’été caniculaire de 1947 en France ? Les 27 et 28 juillet : 40° à Angoulême, Toulouse, Bourges, Angers, Tours, Château Chinon, Orléans, Chartres, Paris (record absolu depuis 1873), 41° à Poitiers. Le 1er août : 40° à Toulouse toujours, Pau et Montélimar, 39° à Angers et Poitiers, 38° à Bourges, Limoges et Clermont-Ferrand, sachant qu’il y a eu d’autres étés au début du XXe siècle très chauds et qu’on n’évoquait jamais le CO2 ! Finalement, rien de nouveau sous le soleil…

J’invite à lire ou relire Histoire du climat depuis l’an mil de l’historien Emmanuel Le Roy Ladurie (1967, édition augmentée 2020) qui analyse l’avancée ou le recul des glaciers, les dates des vendanges et des récoltes suivant les années, indicateurs des périodes de réchauffement et de petite glaciation dans le passé sur la longue durée.

Qu’est-ce que le dioxyde de carbone ?

Aussi, que cherche t-on à nous faire croire lorsque les températures estivales surestimées, transformées en pics de chaleur, sont mises en lien avec la transition climatique et le nouveau mal qui s’abat sur la terre, le CO2 ?

Le CO2 ou dioxyde de carbone a été découvert pour la première fois en 1750 par un physicien écossais du nom de Joseph Black (…). Le dioxyde de carbone, plus communément employé sous sa formule moléculaire CO2 (pour un atome de carbone et deux atomes d’oxygène), est un gaz sans couleur ni odeur. Il appartient au cycle du carbone sur la planète et s’avère à cet égard un élément crucial de ce cycle. Il est effectivement l’un des gaz les plus prépondérants dans l’atmosphère et participe activement à la respiration des êtres vivants et la photosynthèse des plantes. (…) Cet équilibre permet de préserver les écosystèmes et de permettre tant aux plantes qu’aux espèces animales et végétales de vivre. (…) Depuis près de 150 ans, la quantité de CO2 dans l’atmosphère a décuplé. De 180 ppm en 1850, nous sommes passés à près de 400 ppm en 2016.(…) L’utilisation des énergies fossiles est la première responsable de cette hausse (« CO2 : qu’est-ce que le dioxyde de carbone ? », GEO, 28 octobre 2022). La quasi seule explication donnée est la production industrielle génératrice de CO2 qui serait délétère.

L’activité solaire qui joue un rôle non négligeable dans les changements de température est passée sous silence. L’économiste d’entreprise et chercheuse indépendante, Liliane Held-Khawam, explique dans un article publié dans son blog le 19 juillet 2022 Hyperactivité solaire. Protubérance et éjections menacent l’infrastructure électro-informatique : « L’affaire du changement climatique basée sur l’activité humaine, telle que vendue par la science financiarisée, occulte le véritable problème qu’est l’hyperactivité solaire doublée d’un affaiblissement du champ magnétique ! » (https://lilianeheldkhawam.com). Cette question n’intéresse pas les éco-capitalistes qui n’y voient aucune source d’enrichissement à court terme. Il y a, pour parler familièrement, de la thune à se faire, beaucoup de thunes… avec les énergies vertes.

Même le GIEC (Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat), le saint des saints en matière de réchauffement climatique, l’équivalent de l’expertise de l’OMS sur les « vaccins »… avait admis s’être trompé dans une étude menée en 2007, en prédisant la disparition des glaciers himalayens d’ici 2035, ce qui est une « regrettable erreur » provenant de « procédures établies qui n’ont pas été correctement suivies », a reconnu le chef du groupe (« Le GIEC admet une ‘’erreur regrettable’’ sur la fonte des glaciers de l’Himalaya », France 24, 10 mars 2010). Ce n’est pas la première étude du GIEC que des scientifiques indépendants remettent en cause.

Une question environnementale liée aux activités industrielles

Il ne s’agit pas de nier la question environnementale liée aux activités industrielles dans le monde, génératrices de pollution que ce soit des mers et océans (pêche intensive qui détruit les fonds marins), des rivières et nappes phréatiques qui sont asséchées au profit d’entreprises gourmandes en eau ; de l’air dans les villes bétonnées, saturées de gaz polluants ; des terres arrosées de pesticides (cf. le scandale de la chlordécone aux Antilles) à l’agriculture intensive ; visuelle avec les éoliennes qui défigurent les paysages (eh oui ! N’en déplaise aux éco-grincheux…), qui perturbent la faune environnante et fonctionnent à l’électricité quand le vent fait défaut et dont la construction est tout sauf écologique ; l’industrie pétrochimique destructrice à grande échelle de l’environnement ; la déforestation au Brésil de l’Amazonie qui provoque les sargasses qui envahissent les plages des Caraïbes et même de Floride les rendant insalubres, etc. qui ne semblent pas être la préoccupation de beaucoup d’écologistes politiques, obsédés par la « transition climatique » et le CO2 !

En quoi nous, pauvres Terriens, sommes-nous responsables du dioxyde de carbone ? En quoi d’interdire aux citoyens du monde de prendre l’avion, alors que les propriétaires de jet ou les responsables politiques ne se gênent pas pour le faire même sur de courtes distances ; en quoi d’arrêter de faire des enfants ‒ les jeunes sont «  éco-anxieux », nous dit une députée néo-féministe (à ne pas confondre avec le féminisme d’origine), un grand sourire aux lèvres ; en quoi d’être banni des centres-villes comme un gueux car propriétaire d’une voiture à essence pour aller travailler ; en quoi le tout électrique est la solution quand on connaît les conditions d’extraction du lithium dans les pays pauvres pour fabriquer les batteries de voitures et de téléphones ; en quoi le gaz de schiste à l’extraction très polluante, destructrice de terres entières (cf. les États-Unis), au coût prohibitif, importé par containers source de CO2, au détriment du gaz européen devenu politiquement incorrect ; en quoi les accords du Mercosur signés par la seule Ursula von der Leyen, qui mettent à mal les agriculteurs français et européens avec des importations aux normes non écologiques qui favorisent les Sud-Américains ; en quoi d’empêcher les « mâles dominants » carnivores de faire des barbecues comme si les femmes en étaient incapables… ; bref, en quoi tout cela va t-il changer la face du monde pour l’immense majorité des êtres vivants qui ne sont responsables en rien de la gabegie environnante et la pollution à grande échelle, d’une société de consommation qui met l’avoir au-dessus de l’être ? Que dire des populations qui subissent ces diktats sans rien pouvoir faire !

Quand j’étais au Mexique l’année dernière, un habitant de San Cristobal au Chiapas m’a raconté que les communautés indigènes qui n’ont pas accès à l’eau potable courante comme c’est le cas dans tout le Mexique ou de façon très rationnée, ont vu leurs rivières entièrement détournées par des industriels, notamment une usine de Coca Cola, grande consommatrice d’eau, implantée sur leurs terres, où elle déverse des produits toxiques. Il est plus cher pour les populations pauvres locales d’acheter une bouteille d’eau minérale que de Coca Cola, inaccessible pour elles. Aussi, c’est leur unique boisson au point que même les prêtres dans ces communautés très croyantes dans un mélange de christianisme et de paganisme, pour faire la messe utilisent ‒ c’est véridique ‒ du Coca Cola !

Deux articles très complets de Vincent Held abordent la question de l’eau : Hold-up sur l’eau potable (1/2) : la fin de l’abondance de l’eau potable et Hold-up sur l’eau potable (2/2) : la supercherie de « l’hydrogène vert », 20 et 24 juin 2025 ( https://lilianeheldkhawam.com/ )

Le ferroutage qui devait réduire la pollution due au transport routier alors qu’on nous assène de prendre le train plus écologique, a été abandonné. Les autoroutes de l’hexagone sont saturées de camions. Je l’ai constaté en janvier dernier en faisant deux mille kilomètres en quelques jours : des quinze tonnes de l’Europe entière sillonnent le pays dans tous les sens, en provenance pour certains du fin fond des Balkans. Qui s’en inquiète du côté des éco-grincheux, propres à nous faire la morale à tout va quand on est obligé de prendre sa voiture pour aller travailler ?

L’ancienne ministre socialiste de l’Éducation Nationale (2014-2017), dans un article du Figaro le 18 mars 2024 « Najat Vallaud-Belkacem : ‘’Libérons-nous des écrans, rationnons internet !’’ », « propose de rationner internet, en accordant par exemple un nombre limité de gigas à utiliser quotidiennement. Face à la pollution numérique, une telle mesure serait profondément progressiste, argumente-t-elle » : progressiste pour qui ?

La liste des incohérences politiques environnementales pourrait être encore longue si ce n’est qu’elle est focalisée sur le CO2, unique coupable de tous les maux qui touchent l’humanité.

Le passe carbone ou le contrôle des populations

Quel est le but de cet emballement médiatique sur le sujet ? C’est uniquement pour en arriver au contrôle des populations, à l’aide de la taxe carbone punitive qui doit régir la vie de chacun en imposant des restrictions de déplacements, de consommations d’énergie vitales au bien-être (chauffage, gaz, eau potable), de liberté de pensée et de choix (l’utilisation de la climatisation est d’extrême-droite, paraît-il…), d’être écologiquement correct en culpabilisant le citoyen climatorésistant.

Le passe carbone qui pointe le bout de son nez, ressemble étrangement au passe sanitaire/vaccinal qui autorise ou interdit de vivre normalement à celui qui se conformera ou non aux diktats. C’est le crédit social à la chinoise qui distribue les bons et les mauvais points suivant des normes liberticides décrétées par les gouvernements. Et c’est l’euro numérique que l’Union Européenne veut imposer afin de contrôler tous les aspects de la vie des citoyens en les punissant financièrement en cas de non conformité aux dogmes imposés (vaccinal, par exemple), même si l’ID Wallet ne s’en tiendra pas uniquement au compte bancaire de son détenteur. Il est déjà question d’obligation légale pour les soignants de se faire injecter le vaccin de la grippe voire le cocktail Covid-19/grippe qui n’a pas vraiment fait ses preuves en termes de santé publique, c’est le moins qu’on puisse dire… Peu importe, cela rapporte des milliards à l’industrie pharmaceutique et ses actionnaires !

Le philosophe Guy Debord dans l’une de ses dernières conférences dans les années quatre-vingt-dix, l’avait bien vu : « On est passé de la société de surveillance de Foucault à la société de contrôle ». Il va falloir montrer patte blanche à tous les coins de rue…

Du Covid-19 au CO2

Aussi, un nouveau virus après celui du Covid-19 aux malades asymptomatiques a émergé, le virus du CO2 porteur de toutes les maladies, de toutes les tares humaines et responsable de la supposée fin du monde, à moins qu’un vaccin « sauveur », la taxe carbone, qui va rapporter des milliards au détriment des citoyens, ne vienne l’en empêcher…

Le formatage des esprits passe par l’ingénierie sociale ou encore le nudge en anglais, « un outil conçu pour modifier nos comportements au quotidien, sous la forme d’une incitation discrète » (https://www.inserm.fr), que je qualifierais plutôt d’artillerie lourde… déployée dans les médias officiels pour convaincre du bien-fondé de mesures gouvernementales iniques.

Les « vieux », les retraités, paraît-il, vivent dans des maisons trop grandes dont le nombre de mètres carrés doit être réduit à 20 m² pour une personne seule, de 40 à 80 m² pour quatre personnes afin de limiter l’impact carbone sur l’habitat, explique Pia Matmut, chercheuse à l’université de Münster (Allemagne). Selon une étude de l’INSEE publiée le 8 juillet 2025, un quart des ménages français vivent dans un logement trop grand, considéré comme largement sous-occupé, c’est-à-dire avec au moins trois pièces plus que nécessaire : sous-occupé pour qui ?

Tant pis pour les nombreux « vieux » qui ont transpiré des décennies pour rembourser le prêt bancaire de leur logement principal, qu’ils devront abandonner pour vivre dans des habitats collectifs à espace réduit, antichambres de l’EHPAD où au premier éternuement leur sera proposée l’euthanasie consentante… Les retraités, dont une grande part ont des petites pensions car ayant connu le chômage contrairement à leurs parents actifs pendantLes Trente Glorieuses, sont devenus les nouveaux boucs-émissaires. Je lis ici ou là qu’ils « méritent » ce qui leur arrive car ils auraient massivement voté Macron : avec un taux d’abstention record de 28,01 %, de vote blanc et nul de 8,60 %, aux dernières présidentielles ? (https://www.info.gouv.fr)

Des procédés de manipulation

Les procédés de manipulation sur le climat sont exactement les mêmes que pendant la crise du Covid-19 : la peur, la culpabilité, l’appel à la solidarité face à un soi-disant péril mondial, un remède miracle (injection à ARNm, taxe carbone), le vocabulaire aussi, vagues (épidémiques, de canicule), pics (de contamination, de chaleur), malades, hospitalisés, décès (même quand il n’y en a que deux…), données trafiquées, scientisme, écologisme, etc. en construisant une fable climatique délétère comme celle pandémique mortelle du virus de Wuhan et pour le coup, sans aucune transition énergétique… Tant qu’on parle de réchauffement climatique ou autre péril écologique, on oublie l’essentiel, les mesures d’austérité anti sociales décidées par le gouvernement, via un magistral contre-feu médiatique.

‘’Make a story’’ (Hall, 1973), « Crée une histoire » est on ne peut plus d’actualité, tel que les Américains, le linguiste Noam Chomsky et l’économiste Edward S. Herman, l’ont aussi analysé dans Fabriquer un consentement. La gestion politique des médias de masse (2019) : « Après avoir étudié pendant des années le mode de fonctionnement des médias, nous pensons en effet qu’ils servent notamment à mobiliser le soutien de la population pour des intérêts particuliers qui dominent les sphères de l’État et du secteur privé, et que leurs orientations – comme le choix d’insister sur un sujet ou d’en occulter un autre – deviennent sous cet éclairage infiniment plus compréhensibles et parfois même d’une limpidité et lisibilité frappantes » (dans « Préface des auteurs »).

La Miss DJE dans un article de Tribune Populaire « Résister à l’ingénierie sociale : penser librement, c’est refuser d’être manipulé » le 12 juin 2025, fait une belle synthèse de tous ces procédés de gaslighting ou détournement cognitif des esprits.

Aussi, les éco-grincheux ne passeront pas face aux climato-réalistes qui font de la résistance…

Joli mois d’août à tous ! avec de belles baignades, si vous avez la chance de profiter du littoral, d’un lac ou d’une rivière près de chez vous, avec une pensée pour ceux qui sont au travail.

© Bettina Flores, 3 août 2025.

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