La Dette Publique sous Emmanuel Macron

Depuis son arrivée à l’Élysée en 2017, Emmanuel Macron a affiché l’ambition de réformer l’économie française dans un esprit d’efficacité budgétaire et de modernisation. Pourtant, au terme de son premier quinquennat et dans la continuité de son second mandat, la dette publique n’a cessé de croître, atteignant des niveaux records.

On nous a vendu le « quoi qu’il en coûte » comme un acte héroïque pendant le Covid. En vrai, c’était un chèque en blanc pour tout et n’importe quoi, sans la moindre stratégie de retour à l’équilibre. C’est comme si quelqu’un, en voyant un incendie dans sa cuisine, décidait de mettre le feu au reste de l’appartement “par précaution”.

Macron ne gère pas l’argent public, il le fait disparaître. C’est un prestidigitateur : hop, 100 milliards dans le plan de relance, hop, des chèques énergie, hop, des aides aux entreprises… Et surtout, aucune évaluation sérieuse de l’efficacité de ces milliards.

Mais investir dans quoi ? Pas dans l’école. Pas dans les hôpitaux. Pas dans les transports. Non, non. On préfère arroser de subventions des multinationales qui délocalisent trois mois plus tard.

Pendant ce temps-là, la dette grossit, l’État rétrécit, et le citoyen trinque.

À force de creuser la dette comme si c’était un puits sans fond, viendra le jour où ce ne sera plus Bercy qui décidera, mais le FMI. Ils débarqueront avec leurs costumes gris, leurs graphiques, et leur sourire de fossoyeur pour nous expliquer, très poliment, que les retraites, la Sécu et les services publics, c’est fini.

Et là, plus de débats, plus de Macronie : ce seront eux qui dicteront la loi. Parce que quand on gère un pays comme une carte de crédit sans plafond, il arrive toujours un moment où le banquier vient reprendre les clés.

Par Tribune Populaire

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