En 1994, dans un contexte mondial de prise de conscience croissante des enjeux écologiques et démographiques, David Rockefeller, figure emblématique du mondialisme économique et philanthrope influent, a tenu un discours marquant en faveur d’un arrêt de la croissance démographique. Deux ans après le lancement de l’Agenda 21 par les Nations Unies — programme d’action pour le développement durable adopté au Sommet de la Terre à Rio en 1992 — Rockefeller a exprimé une inquiétude profonde quant aux conséquences de l’explosion démographique mondiale.
« L’impact négatif de la croissance démographique sur l’ensemble de nos écosystèmes planétaires devient d’une évidence effroyable », déclarait-il, soulignant la pression croissante exercée sur les ressources naturelles, la biodiversité et les systèmes sociaux à travers le monde.
Dans un appel direct à la coopération internationale, il poursuivait : « Si les nations n’acceptent pas de collaborer pour relever les défis transfrontaliers posés par la croissance démographique… les perspectives d’une vie décente sur notre planète seront menacées. » Cette déclaration mettait en lumière l’importance d’une réponse collective et coordonnée face à ce qu’il considérait comme une menace globale.

Pour Rockefeller, les Nations Unies devaient jouer un rôle central dans cette entreprise : « Les Nations Unies peuvent et doivent jouer un rôle essentiel pour aider le monde à trouver un moyen satisfaisant de stabiliser la population mondiale. » En évoquant l’ONU comme pilier de la gouvernance démographique.
Trente ans plus tard, ce discours résonne toujours avec une actualité brûlante Ainsi, les propos de Rockefeller, et plus largement ceux de certaines sphères d’influence mondiales, incarnent une vision du monde où la survie de la planète ne passerait plus par la justice, la redistribution ou l’éducation, mais par la régulation de la vie humaine. Une vision glaciale, et pour beaucoup, profondément mortifère.
